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La charité, une amitié sociale : introduction de Mgr Bruno-Marie Duffé à la journée du 40ème anniversaire de la Fondation Jean Rodhain

09 décembre 2021
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LA CHARITE,

UNE AMITIE SOCIALE

 

40ème ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION JEAN RODHAIN

« REFLECHIR LA CHARITE »

 

Centre Sèvres – Facultés Jésuites de Paris

Vendredi 3 Décembre 2021

Intervention introductive de Mgr Bruno-Marie DUFFE,

Secrétaire  du Dicastère du Vatican pour le Service du

Développement Humain Intégral (2017 – 2021)

 

Propos introductifs

          Une tradition patristique des premiers siècles de l’Eglise rapporte que lorsque les chrétiens se saluaient, d’une communauté à une autre, il était fréquent qu’ils utilisent le terme « Agapè », présentant ainsi le lien communautaire et le lien inter-communautaire, à partir de ce qui les définissaient dans leur être : des frères « bien aimés » (« agaphtoi »), unis les uns aux autres par le Fils Bien aimé (« uios agaphtos »), ainsi nommé lors de son baptême par Jean dans les eaux du Jourdain : « Une voix, venue des cieux disait : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, qui a toute ma faveur » (Mt 3,17)

          Avant d’être une manière de vivre le partage des biens et le soin des frères en souffrance, l’Agapè – que l’on traduira par Caritas et, dans notre langue, par Charité – est avant tout la mémoire et l’expression de l’amour de prédilection du Père pour Jésus, son Fils bien-aimé et pour tout  humain, frère du « Bien-Aimé », en sa vulnérabilité et en sa dignité.

          Nous sommes donc Charité, avant même de traduire en actes ce que nous inspire la bienveillance du Père pour chacun de ses enfants. Nous sommes aimés. Et, de cet Amour premier, grâce et gratuité, vient le sentiment profond de l’humilité et de l’humanité qui nous rappelle que nous sommes pétris du même humus et regardés par la même et inlassable miséricorde.

          Cette considération, d’emblée théologique, qui unit le Christ et le Père et le Christ aux frères, par sa plongée baptismale en humanité et par la mission qu’il reçoit de son Père, constitue un préalable déterminant pour la réflexion et l’actualité de la Charité dans la mission de l’Eglise, aujourd’hui, et, plus fondamentalement encore dans le tissage d’une relation de fraternité entre tous les hommes. Mais elle est plus qu’un préalable en ce qu’elle inspire la dynamique caritative elle-même. Il ne s’agit pas seulement de donner « ce qui manque (ou manquerait) au frère – même si cette attention à l’autre est essentielle et significative. Il s’agit de reconnaître le « Fils bien aimé » en tout frère, dans sa pauvreté et dans sa richesse intérieure… Et de reconnaître la promesse que le Père a inscrite en chacune et en chacun, par son seul Amour.

          Lorsque Jean Rodhain fonde, en 1946, le Secours Catholique, on sait que la conviction qui l’anime est de traduire en actes, auprès des souffrants, la confession de la foi chrétienne qui est con-fiance en Dieu-Père, dans le Christ-Frère et dans l’Esprit du soin et du service des blessés et des abandonnés. En ce sens, il s’agit d’être des témoins dans et par la Charité. Certes il y a l’urgence des besoins et urgence de la réponse à l’appel de l’homme blessé. Mais il y a, au cœur de l’initiative et dans le suivi des conséquences de l’action caritative, ce lien constitutif de « l’être chrétien » : je crois et c’est pourquoi j’aime mon frère. J’aime et cette proximité transforme ma manière de croire. Je me souviens de la Parole du Christ et de son corps partagé et donné et c’est pourquoi s’impose à moi le risque de la rencontre et de la charité, aujourd’hui, et chaque jour. Ainsi convient-il de parler d’un appui aux plus pauvres, lesquels deviennent un appui pour nous-mêmes, dans le défi d’une justice à construire.

          Dès la création de la première Chaire de la Fondation Jean Rodhain, qui se donnait pour perspective d’actualiser, par la réflexion théologique, éthique et spirituelle, cet appel entre la confession de foi et l’action fraternelle, la problématique et les débats entre  nous ont tourné autour de trois articulations qui participent à la pensée de la mission de l’Eglise dans le contexte contemporain :

  1. Comment penser les niveaux d’urgence où nous sollicitent les plus pauvres : personnes malades, détenues, handicapées, maltraitées, abandonnées du développement, migrants et réfugiés, personnes entraînées dans la dégringolade sociale, tout à côté de nous, dans notre quartier, dans notre rue ? De quelle urgence parlons-nous ?

 

  1. Comment penser le rapport entre aide et transformation des situations d’injustice sociale ou de violence politique qui entraînent des hommes, des femmes, des enfants, des anciens, des familles et des communautés tout entières vers une déshumanisation et une souffrance inacceptable ? Ce rapport entre aide et politique est au cœur de la réflexion de l‘encyclique « Fratelli tutti » du Pape François, Octobre 2020 (n° 165 – 166).

 

 

  1. Comment penser et déployer le lien entre solidarité, dialogue social et éducation, sachant que l’éducation – au sens large de l’initiation aux droits et aux devoirs citoyens – est la condition même d’une dignité recouvrée, dès lors que chacun, chacune peut écrire, assumer et déployer sa propre histoire, personnelle et communautaire ?

Pour tenter d’activer brièvement ces rapports, dans une visée compréhensive et argumentative, sans jamais oublier « l’homme blessé » de la parabole – la parabole du « bon » Samaritain, qui est aussi la parabole de notre humanité paradoxale (Lc 10, 25 – 37), avec ceux qui passent et celui qui « fait le détour » vers son frère en souffrance, nous pouvons identifier trois niveaux de réflexion – qui rejoignent et précisent les trois articulations précédemment évoquées.

  1. Notre pensée et nos implications dans les situations d’urgence nous conduisent à penser ce qu’on pourra nommer « les trois cercles de l’urgence »
  2. Notre pensée de la charité relie et appelle sans cesse les trois incidences de la charité : l’expérience de la rencontre, l’élaboration de programmes et de processus en vue d’une plus grande justice sociale, la transformation institutionnelle du monde et des rapports entre les vivants (Cf. « Fratelli tutti » n° 176 et suivants)
  3. Notre réflexion autour des enjeux de la charité aujourd’hui nous conduit à penser ensemble « la vulnérabilité », « l’amitié sociale » et « l’avenir de la  vie ». Il ne saurait y avoir de pensée de la charité sans pensée de l’altérité ni pensée de l’espérance.

 

Parler de « trois cercles de l’urgence », c’est évoquer, en premier lieu, l’urgence d’un corps qui a faim, qui a soif, qui a froid, qui est replié sur lui-même et sur sa souffrance… lorsque cette humanité n’est pas considérée dans ses besoins vitaux : le pain, le savoir et la dignité. Ce premier niveau du besoin et de la charité, elle-même sollicitée pour le considérer, dans l’urgence, est bien exprimé par le terme qu’emploie le Pape François pour dire l’espoir des plus pauvres : un « techo » : « un toit », c’est-à-dire une protection, laquelle est également une présence, « un toi » : le toit et le toi.

Le deuxième cercle de l’urgence qui sollicite la charité, c’est-à-dire notre co-humanité, c’est l’urgence de la considération juridique de la personne et le respect effectif de ses droits humains fondamentaux, en tant que membre de la communauté humaine et de la communauté sociale singulière, où nous partageons l’espoir d’être connu et reconnu. C’est, on le sait, l’espoir « d’être pour un autre et d’être pour d’autres ». C’est précisément ce que nous disent tous les migrants qui ne veulent pas être sauvés seuls, sans leurs proches … Le pape François parle, à cet égard, de la « tierra » qui est à la fois un lieu et un lien à vivre, à partager, à célébrer.

Le troisième cercle de l’urgence, c’est le désir de participer à la communauté humaine, en se réalisant soi-même. On le sait : le travail et, plus largement, l’activité qui permet de déployer ses talents, en étant pour quelque chose dans la construction et le soin de la maison commune, c’est bien ce qui relève et révèle l’homme blessé : celui qui a été agressé par un « ordre » violent ou par le « désordre » d’un développement inégal et oppressif. Le Pape François évoque, sur ce point, el « trabajo » qui en appelle à la part que chacun peut assumer dans cette communauté humaine à construire et à reconstruire sans cesse. On le sait bien et on le comprend : le travail ouvre aux droits : protection, logement et formation et renouvelle le contrat social par lequel nous actualisons la reconnaissance et la mutualité.

 

2. En quoi la charité, entendue comme dimension à la fois kérygmatique (mémoire du « Bien-Aimé ») et missionnaire (appel à offrir ce que nous avons-nous-mêmes reçu) peut-elle relier les trois dimensions essentielles de l’amour fraternel :

- la joie de la rencontre

- la nécessité de vivre une mutuelle hospitalité

- l’enjeu d’une transformation du monde dans la perspective paradoxale mais décisive du Royaume inauguré par le Christ dans son discours sur le Béatitudes : « Heureux les pauvres : le Royaume des cieux est à eux » (Mt 5,3).

L’encyclique « Fratelli tutti » (n°176 – 180) nous indique une perspective qui relie la rencontre, les processus de reconnaissance et la transformation du monde (laquelle inclut chacune de nos communautés sociales et religieuses). Je cite le n°180 de « Fratelli tutti », déterminant, à mes yeux, pour notre réflexion de ce jour.

« Reconnaître chaque être humain comme un frère ou une sœur et chercher une amitié sociale qui intègre tout le monde ne sont pas de simples utopies. Cela exige la décision et la capacité de trouver les voies efficaces qui les rendent réellement possibles. Tout engagement dans ce sens devient un exercice suprême de la charité. » (F.T. n° 180)

Il convient donc de vivre cette « amitié sociale » comme un lien qui rend possible la reconnaissance et qui ne saurait se limiter, ou, moins encore, se réduire, à une aide, fût-elle, dans un premier temps, vitale. Le texte de l’encyclique, au même numéro 180, précise d’ailleurs le lien délicat et déterminant entre l’aide – l’aide d’urgence – offerte à la personne et la promotion de processus de fraternité qui tissent entre les personnes une considération par laquelle chacun grandit quand chacun est aimé.

« En effet, un individu peut aider une personne dans le besoin, mais lorsqu’il s’associé à d’autres pour créer des processus sociaux de fraternité et de justice pour tous, il entre dans « le champ de la plus grande charité, la charité politique » (citation – souvent reprise –  de Pie XI dans son Discours à la Fédération Universitaire Catholique Italienne, le 18 Décembre 1927) » (F.T. n°180)

« Il s’agit de progresser vers un ordre social et politique dont l’âme sera la charité sociale » (Cf. Quadragesimo anno , Pie XI, 1931, n°88) (…) Une fois de plus, poursuit François, j’appelle à réhabiliter la politique qui « est une vocation très noble, elle est une des formes les plus précieuses de la charité, parce qu’elle cherche le bien commun » (citation de l’Exhortation apostolique « Evangelii gaudium », 2013, n° 205) (F.T. n° 180)

On aura noté le mouvement de circumincession – ou d’appel mutuel – entre les trois dimensions de la charité : la relation d’aide et de proximité, la charité sociale qui inspire un ordre social juste et la vie politique qui est l’appel à construire ensemble et à déployer le bien commun, notre avenir.

Ce que François dira, au chapitre suivant de la même encyclique, au sujet de la paix et qu’il intitule  des « Parcours pour se retrouver » (« Fratelli tutti », Chapitre 7, n°225 et suivants), éclaire cette dialectique de la charité : entre les gestes d’humanité à l’égard du souffrant et la construction d’un monde, sur le mode de la parole partagée, qui respecte la dignité et les droits humains fondamentaux.

« Il y a, dit ce chapitre 7, une « architecture » de la paix où interviennent les diverses institutions de la société, chacune selon sa compétence, mais il y a aussi un « artisanat » de la paix qui nous concerne tous. » (F.T. n° 231)

S’agissant de la charité, pensée et accomplie comme un « détour » intérieur et physique vers l’autre, refusant de nous en tenir à l’état actuel des situations, des règles et des lois – même justes ou visant à la justice – nous comprenons qu’il s’agit bien d’un « amour social » et du don de la vie – du don de « sa » vie – au-delà d’un simple ajustement ou d’une correction ponctuelle des inégalités que certains cercles économiques disent « inévitables » (ces inégalités en termes de ressources mais surtout en termes de considération, face auxquelles la théorie, pour le moins ambivalente, du « ruissellement » des richesses viendrait rassurer notre conscience morale inquiète…)

Il s’agit donc de penser ensemble l’amitié sociale et l’élaboration d’une justice sociale et politique qui nous engagera dans des projets, des décisions et des orientations économiques en rupture avec ce qui produit aujourd’hui la misère et la désolation (la dé-solation : l’expérience de perdre pied en perdant sa terre ou en n’ayant pas de lieu où exister vraiment).

« En politique il aussi possible d’aimer avec tendresse (…) La tendresse est le chemin à suivre par les femmes et les hommes les plus forts, les plus courageux. » (Vancouver 26 Avril 2017). Dans l’activité politique, « les plus petits, les plus faibles, les plus pauvres doivent susciter notre tendresse. Ils ont le droit de prendre possession de notre âme, de notre cœur. Oui, ils sont nos frères et nous devons les traiter comme tels. » (François, Audience du 18 Février 2015) (F.T. n° 194)

 

3.Dans le  but de ponctuer ces réflexions introductives et d’inviter à l’échange sur nos manières de « penser la charité », en honorant les différents registres de la conviction et de l’éthique de la présence juste à l’égard de l’autre, nous percevons l’enjeu d’une compréhension forte de « l’amitié sociale ».

          On croise parfois, dans notre vie sociale, une connotation « faible » de l’amitié qui est réduite à une connaissance sans grande implication : une relation sans compassion. « L’amitié sociale » dont nous parlons, avec le Pape François, à l’école de Saint François lui-même – et de ceux qui sont nommés à la fin de l’encyclique : Gandhi, Luther King et Charles de Foucault, celui qui désirait ardemment « devenir « le frère universel », en appelle à une « amitié forte », qui éclaire, engage et change notre vie ;

          Mon ami « a du prix à mes yeux. Il a de la valeur et je l’aime », ainsi que le dit le prophète Isaïe (Is.43, 4-5) quand il parle de la considération de Dieu pour celui qui est « son serviteur ». L’ami a une place unique dans ma vie, dans notre vie. Et  nous sommes « en souci » pour lui. Plus encore, notre ami est « celui qui  nous manque ».

          Parler d’ « amitié sociale », c’est donc parler de ce manque de l’autre – et des autres – à l’intime de nous-mêmes. S’impose à  nous que l’autre a quelque chose à nous dire et à nous donner : quelque chose que lui – ou elle – seul(e) peut offrir parce que cela vient de lui… de Dieu. S’impose la pensée que notre vie n’a de sens que lorsque nous partageons ce que nous sommes.

          Il s’agit donc d’une perception et d’une approche plus forte que la seule solidarité – pourtant connotée de manière suggestive par Jean-Paul II, dans son texte « Sollicitudo rei socialis », (1988) où il met définit la solidarité comme la manière de regarder l’autre comme « une aide, un égal, un frère ». Nous percevons que l’amitié transcende la seule appartenance à une histoire ou à un destin commun. L’amitié nous sollicite avec notre intelligence, notre expérience et notre sensibilité. Elle  nous fait ressentir la peur et l’espoir de l’autre et elle nous révèle à nous-mêmes, dans notre capacité à comprendre et à aimer. C’est la raison pour laquelle elle ne saurait se limiter à une relation d’assistance ou d’encouragement. Cette proximité et cette complémentarité, caractéristiques de la communion trinitaire, dans laquelle chaque personne montre et révèle l’autre, nous conduit, à terme, à nous effacer et à nous réjouir quand l’autre est dans la lumière et montre la beauté de ce qu’il porte en lui-même.

          Certes cette attention nous fait toucher la vulnérabilité de l’autre et la nôtre, sa condition humaine et la nôtre, ses contradictions et les nôtres. Mais cette amitié est une espérance qui dépasse les aprioris  et les jugements et qui nous donne confiance, jusqu’à « donner notre vie elle-même ». Le chapitre 6 de « Fratelli tutti » souligne que l’amitié sociale est l’expérience d’un donner et d’un recevoir que symbolise, au sens fort du terme, le dia-logue. Ainsi qu’aimait à le dire le Pape Benoît XVI, « le Logos est venu jusqu’à nous pour faire de nous des êtres en dia-Logos ». Le dialogue ouvre un espace entre les êtres et oriente notre aventure humaine vers le « bien commun » qui est le bonheur pour chacun d’être enfin « nommé » et appelé à être. (Cf. Fratelli tutti, n° 198 – 210) .

          Cette joie intérieure, et bien souvent imperceptible, de la charité, repose en définitive sur l’expérience d’avoir veillé avec pour l’autre. Seuls celles et ceux qui ont veillé avec et pour leur ami, leur frère, leur enfant, leur père ou leur mère, peuvent percevoir de quelle affection nous parlons dans cette charité qui est bien-veillance : une veille pour le bien de l’autre, que nous inspire le seul amour de l’autre pour et avec qui je suis « en espérance ».

          « Cultiver la bienveillance, lisons-nous encore, au n°225 de « Fratelli tutti », n’est pas un détail mineur ni une attitude superficielle ou bourgeoise. Puisqu’elle suppose valorisation et respect, elle transfigure profondément le mode de vie, les relations sociales et la façon de débattre et de confronter les idées, lorsqu’elle devient culture dans une société. Elle facilite la recherche du consensus et ouvre des chemins là où l’exaspération détruit les ponts » (Fratelli tutti, n° 224)

          C’est ce défi de la bienveillance qui est devant nous : nous aider mutuellement à devenir des « bien-veillants », dans un monde où se croisent la solitude et l’attente d’un regard.

          Je vous remercie.   

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